Les Balkans ferment leurs portes aux migrants, l'Europe se déchire

 

 

Les frontières se referment pour les candidats à l'asile en Europe, avec l'instauration de nouveaux quotas dans les Balkans. Les divisions européennes laissent entrevoir le risque d'un "désastre", estime la Commission.

 

L'Europe se ferme. La Slovénie, la Croatie, la Serbie et Macédoine ont annoncé ce vendredi un nouveau volet de leur plan de contingentement des migrants, consistant à limiter à 580 par jour le nombre quotidien d'hommes, de femmes et d'enfants transitant vers l'Europe du nord depuis la Syrie, l'Afghanistan et l'Irak. 

Voisine de la Slovénie et première à imposer des quotas il y a une semaine, l'Autriche verrait ainsi automatiquement baisser l'affluence à ses frontières, alors que son gouvernement mène la dissidence des pays de l'UE qui veulent une réduction drastique et immédiate du nombre de réfugiés. Par contre, ces restrictions ont provoqué un engorgement en Grèce, où 20 000 migrants étaient bloqués vendredi. A sa grande colère, la Grèce n'est pas associée aux décisions des pays des Balkans et de l'Autriche. 

L'Europe va "au désastre", selon la Commission

Ces restrictions unilatérales ont été désavouées tant par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon que par la Commission européenne. Ban Ki-moon a souligné que les quotas "ne sont pas conformes" à la Convention de 1951 sur les réfugiés. Et dans un avis juridique consulté par l'AFP, la Commission a jugé illégal le fait pour un pays de l'UE d'établir des quotas de demandeurs d'asile. 

En quête d'un rapprochement des Vingt-huit sur cette question, le président du Conseil européen Donald Tusk se rendra la semaine prochaine à Vienne, Ljubljana, Zagreb, Skopje et Athènes avant un sommet Union européenne-Turquie le 7 mars. Selon le commissaire européen aux Migrations, l'Europe va "au désastre" s'il n'y a pas "de convergence et une compréhension" lors de ce sommet qui doit avoir lieu à Bruxelles. 

Trois milliards pour la Turquie

 

La Commission européenne et l'Allemagne, qui a accompli l'effort d'accueil le plus important en Europe, continuent de voir dans la collaboration avec la Turquie une des principales clés en vue d'une sortie de crise. Ils comptent sur Ankara pour freiner l'arrivée de migrants dans l'UE, en échange d'une aide de trois milliards d'euros. 

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