Europe : le bilan de François Hollande

Le quinquennat de François Hollande n’a pas commencé sous les meilleurs auspices sur le plan européen.

Grand sauveur de la zone euro pendant la crise grecque, le chef de l’État n’aura cependant pas donné d’impulsion significative au projet européen.

Élu sur la promesse de renégocier le Pacte budgétaire, signé en 2011 par Nicolas Sarkozy pour limiter l’endettement des États membres, François Hollande aura échoué à y intégrer des politiques de relance. Le traité a en effet été presque ratifié à l’identique en octobre 2012.

L’homme clé du dossier grec

En revanche, le chef de l’État a su s’imposer un peu plus tard comme le sauveur de la zone Euro alors que la Grèce, au bord de la banqueroute, avait une dette atteignant 175 % du PIB. François Hollande a habillement servi de médiateur pour trouver un accord sur un nouveau plan d’aide entre l’Allemagne, qui exigeait des réformes dures, et le premier ministre Alexis Tsipras, élu sur ses promesses « anti-austérité ».

« J’ai agi en votre nom pour que l’austérité puisse être enfin terminée pour beaucoup de peuples et j’ai fait en sorte que la Grèce puisse rester dans la zone euro, parce que sinon, elle aurait éclaté cette zone euro tellement elle était traversée de tensions et de crises », s’est félicité François Hollande jeudi 1er décembre lors de son discours de renoncement à la présidentielle de 2017.

Fragilités du couple franco-allemand

Avec ce positionnement mêlant à la fois les positions du nord et du sud de l’Europe, le socialiste aura eu du mal à incarner le couple Franco-Allemand avec Angela Merkel, malgré la solidarité sincère exprimée par celle-ci après les attentats terroristes. Les deux dirigeants n’ont pas su accorder leurs violons sur la gestion de la crise migratoire.

D’un côté, l’Allemagne a ouvert seule ses frontières aux réfugiés, à l’automne 2015. De l’autre, la France s’est montrée dans le même temps réticente à la mise en place d’un mécanisme de répartition des demandeurs d’asile en Europe. Quant à l’accord UE-Turquie voulu par Berlin pour arrêter les arrivées de migrants par la Grèce, Paris n’y a pas vraiment participé.

En revanche, les deux pays ont élaboré une stratégie commune vis-à-vis de la Russie de Vladimir Poutine qui a mené aux accords de Minsk, imposant des sanctions économiques à la Russie et à un cessez-le-feu en Ukraine.

Des chantiers en suspens

Passant d’une crise à l’autre, François Hollande n’aura pas eu le temps d’achever d’autres chantiers qui lui tenaient à cœur, de l’Union bancaire à l’Europe de l’énergie.

Ni de réformer les institutions avec l’instauration d’un président de l’Eurogroupe pour consolider la zone euro, pour laquelle il aurait voulu instaurer un budget commun. Son idée de taxe sur les transactions financières a été reportée à 2017.

Il aura toutefois obtenu une réorientation de la banque centrale européenne, avec la possibilité de racheter de la dette publique et privée, Dans l’espoir de redonner du souffle à l’économie.

 

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